Ton parent
Lorsque l’on a un parent atteint d’un trouble mental, il est normal de se poser beaucoup de questions et d’avoir des inquiétudes. La bonne nouvelle est qu’il existe différents moyens qui peuvent l’aider, dont la pratique d’une activité de détente, l’aide psychologique, la médication et dans certains cas, l’hospitalisation.
Les choses que tu peux faire lorsque ton parent semble être en crise, ou en cas de danger, peuvent aussi être une source fréquente d’interrogation. Réfléchir à l’avance aux moyens et aux personnes à qui tu peux demander de l’aide pourrait t’aider à mieux te protéger et à éviter de résoudre la situation tout·e seul·e.
SUJETS ABORDÉS DANS CE THÈME
Questions les plus fréquentes
Ton parent peut aller mieux, mais cela varie en fonction de chaque personne et situation. Certaines personnes vivent des difficultés pendant un certain temps, puis se sentent mieux et ne connaissent plus de problèmes. D’autres personnes vivent des difficultés qui durent depuis longtemps, mais se sentent mieux à certains moments au cours de leur vie. D’autres, encore, auront toujours des symptômes, mais peuvent apprendre à vivre avec les défis et avoir une vie satisfaisante. Il existe différents moyens qui peuvent aider ton parent à se sentir mieux.
La médication vise en général à réduire les dérèglements chimiques présents dans le cerveau afin d’aider la personne à se sentir mieux. Ce traitement courant consiste à prendre un ou des médicaments prescrit·s par un·e médecin. C'est un moyen d’aide parmi d’autres. Ce n’est pas donc un signe de faiblesse que de recourir à ce traitement pour aller mieux ; bien au contraire ! Certaines personnes en auront besoin pendant quelque temps et d’autres, pendant toute leur vie. Dans bien des cas, la médication est efficace, mais chaque personne réagit différemment au traitement.
Lorsque ses symptômes s’aggravent et qu’il n’arrive plus à bien fonctionner au quotidien ou encore lorsqu’il risque de se faire mal ou d’en faire à quelqu’un d’autre. Être hospitalisé lui permettra d’obtenir l’aide dont il a besoin pour se sentir mieux, rester en sécurité et/ou ne pas mettre les autres en danger. Tu peux accompagner ton parent dans la démarche, s’il le consent et si tu le souhaites, ou l’aider à recevoir de l’information.
> Informe-toi ici sur ce que l’hospitalisation pourrait impliquer.
C’est lorsqu’une personne accepte un soin. Son consentement doit être libre et éclairé. Cela signifie que la personne doit avoir toutes les informations nécessaires pour bien faire son choix. Il ne doit y avoir aucune contrainte qui la force à prendre une décision qui ne lui convient pas. Si la personne n’est pas apte à fournir une décision, la·le médecin ou le·la professionnel·le peut faire une demande à la Cour supérieure pour obtenir l’autorisation de la soigner malgré son refus.
> Lis ici une courte bande dessinée pour en apprendre plus sur le sujet.
Avant tout, assure-toi de te mettre en sécurité et de protéger les personnes qui sont à proximité, si nécessaire. Compose le 9-1-1 et explique qu’il s’agit d’une urgence liée à un trouble mental.
Ne résout pas la situation tout·e seul·e. Au moindre doute ou en cas de danger réel, par exemple, si tu crains que ton parent se fasse du mal ou fasse du mal à quelqu’un, et que tu ne te sens pas en sécurité, c’est important de demander de l’aide.
Il est normal de se sentir impuissant·e face à cette situation et d’avoir des inquiétudes. Ton parent peut ne pas être à l’aise de prendre de la médication ou recevoir de l’aide, et ce pour toutes sortes de raisons. Par exemple, il·elle peut vivre de la honte par rapport à son état, ne pas se sentir prêt·e à entreprendre des démarches pour avoir du soutien ou encore, ressentir de la méfiance au sujet de la médication ou de l’aide offerte. Si le dialogue est possible, tu peux essayer d’en parler avec ton parent pour connaître ses raisons. Toutefois, c’est important de ne pas prendre sur tes épaules toute la responsabilité de son mieux-être! Le choix de s’aider lui revient (dans les cas où il·elle ne présente pas un danger pour lui·elle-même ou pour quelqu’un d’autre). Tente ainsi de te concentrer sur les choses que tu peux faire – sur lesquelles tu as un certain contrôle (essaye notre outil Savoir faire le tri) - et qui peuvent être aidantes lorsque ton parent vit certaines difficultés ou qu’il·elle présente des signes de danger.