Être un proche aidant pour son parent atteint d’un trouble mental, c’est offrir du soutien, de l’encouragement et un accompagnement sans attendre à recevoir en retour. Tout se vit à deux, c’est un travail d’équipe. C’est d’offrir du soutien, encourager, accompagner, aider l’autre, mais aussi s’oublier et risquer d’être entraîné vers le bas quand le parent rechute. C’est aussi jouer le rôle de parent de son parent et devenir un outil de bien-être pour lui. Ça teinte tes émotions : c’est à la fois satisfaisant et décevant quand on sent qu’on veut plus que l’autre. Mais ça fait grandir en tout cas.
Bianca, 22 ans